Question tout simple pour commencer, qu’est-ce que Focusmatic en deux mots ?
Bonjour Olivier,
Focusmatic
c’est un service innovant d’analyse sur les réseaux sociaux et le web.
Nous apportons des réponses aux marketeurs pour leur permettre de
décider en temps et en heure. Notre technologie va plus loin que les
outils classiques qui nécessitent beaucoup trop d’interventions humaines
avant d’avoir un résultat qui ai du sens. On extraie la valeur business
de tout ce qui est publié sur le web et les réseaux sociaux.
Est-ce que tu peux expliquer en détail concrètement comment ça se passe ? Par exemple, en me donnant un exemple “réel” ?
Concrètement tu récupères une montagne de données hétérogènes qui
s’accumulent en continu. Et aller retrouver une aiguille dans cette
meule de foin devient complexe sauf si comme nous tu développes de
l’analyse temps réel sur les Big Data. Du coup on peut aller chercher
les quelques messages qui parlent de la grille de programme des chaines
de TV au milieu des centaines de milliers de messages quotidiens qui les
mentionnent. On te dit alors laquelle a l’image la plus positive avec à
la clé les thèmes qui sont abordés vs. ceux abordés pour les chaines
dont l’image de la grille de programme est moins positive. Et cela au
moment où tu te poses la question, pas le lendemain.
Et il y a un deuxième élément auquel nos clients sont sensibles: en
plus de leur donner un nombre de messages, on leur calcul une audience,
c’est à dire le nombre de personnes qui ont vus. Et ça, c’est la clé
pour mesurer ton impact sur un media comme les réseaux sociaux. On a une
petite video pour visualiser la différence:
Qui a développé cet algorithme ?
En fait il n’y a pas un algorithme mais des algorithmes. On s’appuie
sur notre savoir-faire d’architecture et développement pour intégrer le
meilleur de plusieurs mondes : les moteurs de recherche, l’analyse
multidimensionnelle, le data mining et les algorithmes d’intelligence
artificielle. On intègre tout ça avec un souci du temps réel et de
capacité à gérer des volumes conséquents de données. Par exemple les
algorithmes d’intelligence artificielle que l’on utilise on été
initialement développé par des universités américaines. On les a adapté à
notre système.
Un aperçu de l'appli utilisée par Focusmatic.
Tu peux nous donner un exemple ?
Par exemple, tu as plusieurs façons de faire une analyse sur le
sentiment exprimé par un message (est-il positif, négatif, etc.).
Certains le font manuellement sur chaque message. D’autres utilisent un
dictionnaire de mots (est-ce que le message contient le mot “super” dans
quel cas il est positif). Pour nous ces deux approches n’aboutissent
pas à un solution économiquement viable et pertinente (comment gérer le
cynisme par exemple?). On a regardé les méthodes algorithmiques qui
s’appuient sur un calcul de probabilité qu’un message soit positif,
négatif, neutre ou mixte. Ce calcul s’affine avec l’intervention
humaine: si tu lui donnes quelques messages définis comme positif par
exemple, le système devient plus pertinent. Cela est la bonne solution
pour analyser le sentiment car les internautes s’expriment différemment
selon les industries et sujet. Il faut donc une approche qui s’adapte à
chaque situation. C’est ce qu’on a mis en place. Il y a eu ensuite un
travail d’optimisation de l’approche et pour s’assurer que cela marchera
avec nos gros volumes de données.
Quel est le modèle économique de focusmatic ?
Focusmatic facture un abonnement mensuel à ses clients — le prix est
simple et clair, sans surprise. On ne facture pas par mot d’écoute ou au
nombre d’utilisateurs. Pour bien surveiller, il faut regarder partout.
Donc nous refusons que nos clients aient un trou dans la raquette.
D’ailleurs notre prix inclus une amélioration continue du système. Et
pour nos clients qui n’ont pas les ressources d’analyse, nous avons des
partenariats avec des agences digitales reconnues, pour leur fournir la
prestation dont ils ont besoin. Un service tout inclus et sans surprise.
Qui a déjà fait confiance à Focusmatic ?
Nous sommes jeunes il est vrai… mais nous avons déjà la chance
d’avoir rencontré des clients qui nous font confiance. On a pour le
moment deux types de clients: soit des grandes marques en direct, soit
des conseils en marketing digital / agences de communications qui font
appel à notre outil pour leurs clients. Comme tu peux l’imaginer, le
tout ce n’est pas d’avoir l’outil mais surtout de bien l’utiliser. Notre
premier client est l’agence de communication à l’étranger d’une grande
banque française. Nous travaillons dans plusieurs secteurs (media,
telecom, BTP) en B2B et B2C, et pour des entreprises de toutes tailles.
Et nous serions ravis de discuter du sujet avec les lecteurs du
Capitaine pour leur montrer notre différence et augmenter la liste de
ceux qui nous font confiance !
Le rapport concerne ici une sélection de banques.
Qui sont les trois fondateurs de Focusmatic ?
Focusmatic c’est avant tout l’histoire de trois associés
complémentaires qui se sont rencontrés alors qu’ils travaillaient sur
une technologie innovante d’analyse temps réel au service des traders
dans les salles de marché. Notre idée a été d’appliquer ces préceptes
nouveaux à un autre univers, celui du marketing digital qui a lui aussi
beaucoup de données variées (un problème type de Big Data).
Il y a Emmanuel qui apporte une longue expérience de R&D sur
l’univers BigData. Il a développé des outils qui ont apporté de la joie
dans les salles de marché et il cherche maintenant à satisfaire les
marketeurs, en y ajoutant une quête perso: que le logiciel soit beau.
Ensuite, il y a Renaud qui a commencé dans la R&D lui aussi,
toujours dans le Big Data, mais il a ensuite bifurqué vers les clients
pour les rendre heureux. Il s’est assuré que les systèmes
correspondaient aux besoins des clients et a mené des armées de
consultants à livrer des outils utiles et réellement utilisés, en temps
et en heure.
Et il y a moi, un ancien consultant en stratégie et marketing
reconverti dans le développement de business high-tech. J’ai beaucoup
travaillé avec des directions marketing en B2B et B2C avant de me
tourner vers les start-ups technos et les aider à se développer.
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